•  Claude THOMAIN

    Accordéoniste de grand talent et reconnu pour la qualité de ses compositions,
    sa réputation n'est plus à faire.En 1976, il entre à la direction de l'Orchestre
    d'Accordéon de Paris. Remarqué dans les théâtres tels que le TNP, le TEP et le
    TOP, il finit par rentrer dans le trio accompagnateur de MOULOUDJI avec qui il
    reste plus de 20 ans. Mais, pendant ce temps, Claude n'a jamais cessé d'écrire
    et d'arranger pour orchestre, duo, trio… et pour accordéon solo des pièces très
    réputées telles " Shocking Valse ", " Note Vagabonde ", " L'enfant démon "…,
    morceaux imposés dans les plus grands concours.

    Il est aussi depuis quelques années le chef de l'orchestre départemental d'accordéon de la Savoie.

     Ecoutez le à l'accordéon électronique dans l'une de ses composition " notes vagabondes" : "> (cliquez 2fois sur la flêche)


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  • Jean Corti

     

    Interview de Jean Corti

    Vous avez été l'accordéoniste de Jacques Brel, pendant 6 ans, de 1960 à 1966. Comment s'est passée votre rencontre ?

    On s'est croisé une première fois en 1959, à Bandol. Jacques était en vacances et moi, je travaillais avec mon orchestre.
    Et puis, en août 60, Canetti appelle à la maison. Il cherchait un accordéoniste. La tournée devait durer un mois. Quand les répétitions ont commencé aux Trois Baudets, c'est là que j'ai revu Brel. Je lui ai rappelé Bandol… Il a tout de suite réagit. " Ah oui, l'Orchestre Corti ! Comment tu vas ? Qu'est-ce que tu fais là ? "
    Et comme j'accompagnais une chanteuse en première partie de son spectacle, il m'a demandé de rester pour la deuxième. Alors j'ai dit pourquoi pas ! C'est parti comme ça ! J'étais destiné à faire un mois et ça a duré 6 ans !



    On peut donc dire que vous l'avez bien connu ?

    On s'est bien connu pour la bonne et simple raison que Brel, tout en ayant le talent que tout le monde connaît, était accessible, humain, et sociable. Il n'y avait pas de différence entre la vedette de la tournée et les musiciens. On était tous dans la même galère…
    Pourtant, dès le début, je savais que c'était une vedette et que c'était un bon. Mais pour nous, ses musiciens, c'était avant tout un chanteur qui travaillait comme une bête et qui travaillait bien !
    Et puis, pour des signatures ou des interviews, il était toujours partant. Et s'il continue d'avoir du succès après 25 ans, et à mon avis encore peut-être pour pas mal de temps, c'est que c'était un chanteur réaliste, comme Piaf ou Brassens.

    Et ses défauts ?

    Les défauts…il devait certainement en avoir mais en six années je n'ai pas tellement eu le temps de m'en apercevoir…Ceci dit, quand il composait et qu'il avait des difficultés à finir, il se retirait du circuit. Il disparaissait jusqu'au soir. Il était enfermé, cloisonné dans sa chambre et on avait l'impression qu'il nous faisait la gueule. Il était taciturne, bougon, parce qu'il ne pouvait pas finir. Est-ce que c'est un défaut, je ne sais pas.

    Est-ce qu'il avait des modèles musicaux, des références ?

    Non, il n'écoutait pas les musiques de l'époque, pas de variété. Par contre, il était très féru de musique classique.

    Comment travaillait-il, lui qui n'avait pas vraiment de formation musicale traditionnelle ?

    Il travaillait tout le temps ! Nuit et jour ! C'était un observateur. En tant que chanteur réaliste, il savait observer la vie et les gens autour de lui. Il était capable de passer une nuit entière à discuter avec un veilleur de nuit. Et ce veilleur de nuit ou les gens qu'il côtoyait, il les traduisait en chanson. Madeleine, Mathilde, Frida ont bel et bien existé ! Les Bourgeois, Les Vieux, il les avaient vus quelque part, c'est sûr…

    Justement à propos des Bourgeois et des Vieux, vous avez participé à la conception de ces chansons. Comment ?

    Pendant les répétitions, avant l'ouverture des portes du théâtre, Brel arrivait et il nous disait: " Essayez de me trouver une musique rigolote ou langoureuse ou triste… " On improvisait jusqu'au moment où il disait " Voilà, ça c'est pas mal, il faudrait développer… ".
    Pour Les Bourgeois, il voulait une petite java marrante. Je lui ai proposé un thème. Il l'a transformé pour qu'il ne soit ni trop long ni trop court. Il revenait sur la structure seulement quand il avait trouvé l'ambiance du morceau.

    Succès mondial, donc, très vite. Comment se passaient les tournées ?

    Beaucoup d'étudiants et de gens d'ambassades, de culture française… Et dans

    Et dans les pays francophones, les gens venaient écouter Brel, parce qu'ils l'avaient entendu à la radio. Donc, dans tous les cas, il faisait le plein !
    Avant d'entrer en scène, il avait ses petites manies, ses tics. Il était assez malade, il vomissait souvent. Il faisait les cents pas, en ruminant, tête baissée, derrière le rideau.



    Et pourtant vous avez quand même décidé de quitter Brel avant sa tournée dite d'adieux. Pourquoi ?




    J'avais des soucis familiaux… la route constamment, c'est un problème pour la vie de famille. Et c'était non-stop ! 280 galas par an, en moyenne !
    Début 66, je lui ai donc dit que j'allais arrêter. On était en Russie. On a passé la nuit dans sa chambre à discuter : " mais qu'est-ce que tu vas faire, mais t'es con…tu vas t'emmerder… à ton âge… ". On était entre hommes, quoi !
    D'ailleurs, à ce sujet, on a tort de croire qu'il était misogyne.
    Quand Sylvette Allard nous a rejoint aux Ondes Martenot, il n'y a pas eu de problème.
    Elevé dans les traditions, il était très poli et galant, mais il ne fallait pas que ça dure trop longtemps. Le besoin de " déconner " reprenait vite le dessus. Et ça, c'était une affaire d'homme.
    Pour en revenir à mon départ, on est resté en excellants termes. Par la suite, j'ai acheté une discothèque et comme j'avais du mal à démarrer, il est venu, gratuitement faire l'ouverture. Ensuite, j'ai revu Brel, sur son premier film, qui se tournait près de mon établissement. Puis, après l'Homme de la Mancha, on s'est perdu et je le regrette profondément.
    J'aurais pu prendre contact par courrier quand il était aux Marquises. Je ne sais pas pourquoi, je ne l'ai pas fait. Je devais penser qu'on se reverrait un jour ou l'autre. Mais la vie en a décidé autrement.

    Quelle est, pour vous, la plus belle chanson de Brel ?

    J'ai une préférence pour Ces gens-là . Elle est superbement construite. Brel a vraiment vu tous ces " gens-là " : - l'autre avec sa carotte, le rouquin qu'est méchant comme une teigne…la Frida…. C'est un tableau, cette chanson… un Bruegel…

    Quelles sont vos activités, aujourd'hui ?

    Je fais toujours de la musique. J'accompagne à l'occasion les Têtes Raides, par exemple. Ils ont d'ailleurs produit mon premier album soliste Couka , toujours à l'accordéon, évidemment.
    En tout cas, je me rends compte avec le temps qui passe que Brel était vraiment un grand. Et j'attends toujours la relève…à quelques exceptions près. J'avoue que j'irai volontiers voir Halliday pour son travail sur scène. Mais en général, je trouve qu'on fait des titres à-la-va-vite, sans véritable écriture. Brel, lui, savait raconter des histoires, en trois minutes, le temps d'une chanson.

    On dit souvent que l'accordéon est le piano du pauvre, ça vous fait rire ou bondir ?

    Ca me fait rire ! C'est cher un accordéon ! On dit piano du pauvre à cause de son côté populaire. Mais c'est ce qui fait sa richesse. Et ça, Brel l'avait parfaitement compris.

    Interview réalisée par Anne Picard

    ( vu sur : http://www.arte.tv/fr/art-musique/Brel/709148,CmC=709138.html)


     Vidéo de Jean Corti :




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  • Brunot Desmet, dit "ZINZIN"

    ZINZIN (Bruno Desmet) sur le plateau de France 2.
     Bruno a vu le jour en même temps que le printemps, le 20 mars 1963 à Vernon.

      Dès l’âge de 7 ans, il pratique le JUDO.

      A côté du Club de sport ou ses parents l’avait inscrit, répétait un groupe d’accordéonistes qui l’été s’installait sur la terrasse du centre à côté de la salle de sport.

      Le virus de l’accordéon le gagne, Bruno trouvait cette musique superbe, et l’attirait à tel point qu’en accord avec son père il changea de salle après avoir troqué son kimono contre un accordéon.

      En 1975, Bruno débarque avec sa famille à Pressagny l’Orgueilleux. Ses parents l’inscrivent à l’école de musique « La Vernonnaise » dirigée par le père du célèbre accordéoniste Maurice LARCANGE.

      Il fréquente l’école communale de Pressagny. Cette année-là M.G. VALAT, directeur de l’école et Mme NIAY institutrice, organisaient en fin d’année scolaire, un charmant spectacle qui précédait la distribution des prix.

      A cette occasion, Bruno et son frère Pascal, également accordéoniste, se produisaient sur scène et déjà laissaient entrevoir un avenir prometteur dans le monde de l’accordéon.

      PRESSAGNY l’ORGUEILLEUX n’oubliera pas l’animation des fêtes patronales organisées par le comité des fêtes et également les veillées du samedi où la participation bénévole des frères DESMET faisait le bonheur des danseurs.

      En 1975, nos anciens lors de leur voyage annuel organisé par le comité des Fêtes avaient pensé d’emmener dans leurs bagages les frères DESMET et leur piano à bretelles afin de créer une ambiance conviviale dans le car qui conduisait le groupe en excursion .

      En 1978, Bruno dirige un orchestre de danse composé de ses deux frères (Pascal et Didier) et sa sœur Sylvie (chanteuse). Toute la famille organisait des bals les samedis soirs dans différentes salles communales voisines. Les parents DESMET servaient de chauffeur pour accompagner leurs rejetons sur les lieux de leurs prestations.

      Par la suite il fréquente l’Ecole de musique de PONTOISE et puis celle de PARIS dirigée par JOE ROSSI et ce jusqu’à l’age de 18 ans.

      En juin 1983, lors de la fête patronale de PRESSAGNY L’ORGUEILLEUX, le comité des fêtes avait organisé un spectacle où se produisait notamment BRUNO sous l’œil attentif de Micheline DAX et de son pianiste Michel FRANTZ qui était les vedettes de ce spectacle organisé en plein air et en présence d’un public nombreux.

      Michel TOURET, animateur sur France Inter avait eu l’idée de lancer « LES PRINCES DE L’ACCORDEON » ; Bruno s’inscrit à PONTOISE pour participer aux éliminatoires d’ILE de France, huit régions étaient en compétition. Notre accordéoniste décroche son billet pour participer à la grande finale qui se déroulait au PAVILLON BALTARD à NOGENT/S/MARNE, en présence des 7 autres finalistes régionaux.

      Cette participation lui a permis de décrocher des contrats, un enregistrement de disque, des interventions sur les chaînes de radio principalement FRANCE-INTER.

      Il a échoué de peu pour décrocher le titre. Notre musicien ne se décourage pas et se remet à l’ouvrage sur le métier en participant un an plus tard aux Eliminatoires de BELFORT. Il gagne l’épreuve devant son frère PASCAL (un véritable LION).

      Ce résultat leur donne le droit de concourir à nouveau à la grande finale des PRINCE de L’ACCORDEON à NOGENT S/MARNE. C’était en juin 1983. A cette occasion les parents DESMET avaient loué un car pour aller encourager BRUNO sur les bords de la MARNE. Nous étions quelques Pressecagniens à l’accompagner pour aller l’encourager.

      Il a terminé au milieu du tableau. Après les prestations des huit candidats nous avons eu droit à un gala d’accordéon où se produisaient Yvette HORNER, Marcelle AZZOLA, Bruno LORENZONI etc.

      Cette finale qui s’est déroulé devant un public averti a sûrement contribué au démarrage de sa vie professionnelle et à lui ouvrir les portes du SHOW-BIZ.

      En effet, vers la fin 1989, Bruno décroche un contrat dans un cabaret parisien situé dans les anciennes halles, où il se produisait avec un chanteur du nom de JONATHAN KERR, ce dernier avait convié à ce spectacle des producteurs T.V. et parmi eux se trouvait Pascal Sevran...

      Ce fut le déclic pour sa nouvelle carrière, BRUNO et JONATHAN décrochent une TELE dans la fameuse émission « La chance aux CHANSONS » dont Pascal Sevran était le producteur. Peu de temps après celui-ci demande à Bruno d’accompagner chanteuses et chanteurs qui participent à son émission.

      Pascal Sevran vient de se séparer de son chef d’orchestre et c’est comme ça que BRUNO s’est retrouvé aux commandes de la nouvelle formation qui anime la célèbre émission quotidienne. Ce fut le départ d’une longue complicité et d’une belle aventure qui devait durer environ 17 ans et qui s’est terminée provisoirement le 22 décembre 2000.

      Bruno DESMET doit l’épanouissement de sa carrière à Pascal Sevran qui lui a donné en 1985 le pseudonyme de ZINZIN. Bruno possède de grandes qualités morales et suffisamment de talent pour s’adapter à toutes les situations. Il accompagne les plus grands à l’accordéon et au synthétiseur.

      Pascal Sevran a assuré récemment à « ZINZIN » que l’Emission renaîtra prochainement soit sur la 2 ou, sur la 1 ou la 3. A partir de quand ? Tout autant de questions qui restent à élucider, mais en attendant les « fans » de l’émission piaffent d’impatience, dans l’espoir de retrouver des chansons qui ont pour la plupart bercé leur jeunesse.

      Si vous rencontrez « ZINZIN » dans l’agglomération vernonaise ou même à PRESSAGNY n’hésitez pas de dialoguer, il ne manquera pas de vous raconter quelques anecdotes sur sa vie professionnelle.

    Vu sur :  Bruno a vu le jour en même temps que le printemps, le 20 mars 1963 à Vernon.

      Dès l’âge de 7 ans, il pratique le JUDO.

      A côté du Club de sport ou ses parents l’avait inscrit, répétait un groupe d’accordéonistes qui l’été s’installait sur la terrasse du centre à côté de la salle de sport.

      Le virus de l’accordéon le gagne, Bruno trouvait cette musique superbe, et l’attirait à tel point qu’en accord avec son père il changea de salle après avoir troqué son kimono contre un accordéon.

      En 1975, Bruno débarque avec sa famille à Pressagny l’Orgueilleux. Ses parents l’inscrivent à l’école de musique « La Vernonnaise » dirigée par le père du célèbre accordéoniste Maurice LARCANGE.

      Il fréquente l’école communale de Pressagny. Cette année-là M.G. VALAT, directeur de l’école et Mme NIAY institutrice, organisaient en fin d’année scolaire, un charmant spectacle qui précédait la distribution des prix.

      A cette occasion, Bruno et son frère Pascal, également accordéoniste, se produisaient sur scène et déjà laissaient entrevoir un avenir prometteur dans le monde de l’accordéon.

      PRESSAGNY l’ORGUEILLEUX n’oubliera pas l’animation des fêtes patronales organisées par le comité des fêtes et également les veillées du samedi où la participation bénévole des frères DESMET faisait le bonheur des danseurs.

      En 1975, nos anciens lors de leur voyage annuel organisé par le comité des Fêtes avaient pensé d’emmener dans leurs bagages les frères DESMET et leur piano à bretelles afin de créer une ambiance conviviale dans le car qui conduisait le groupe en excursion .

      En 1978, Bruno dirige un orchestre de danse composé de ses deux frères (Pascal et Didier) et sa sœur Sylvie (chanteuse). Toute la famille organisait des bals les samedis soirs dans différentes salles communales voisines. Les parents DESMET servaient de chauffeur pour accompagner leurs rejetons sur les lieux de leurs prestations.

      Par la suite il fréquente l’Ecole de musique de PONTOISE et puis celle de PARIS dirigée par JOE ROSSI et ce jusqu’à l’age de 18 ans.

      En juin 1983, lors de la fête patronale de PRESSAGNY L’ORGUEILLEUX, le comité des fêtes avait organisé un spectacle où se produisait notamment BRUNO sous l’œil attentif de Micheline DAX et de son pianiste Michel FRANTZ qui était les vedettes de ce spectacle organisé en plein air et en présence d’un public nombreux.

      Michel TOURET, animateur sur France Inter avait eu l’idée de lancer « LES PRINCES DE L’ACCORDEON » ; Bruno s’inscrit à PONTOISE pour participer aux éliminatoires d’ILE de France, huit régions étaient en compétition. Notre accordéoniste décroche son billet pour participer à la grande finale qui se déroulait au PAVILLON BALTARD à NOGENT/S/MARNE, en présence des 7 autres finalistes régionaux.

      Cette participation lui a permis de décrocher des contrats, un enregistrement de disque, des interventions sur les chaînes de radio principalement FRANCE-INTER.

      Il a échoué de peu pour décrocher le titre. Notre musicien ne se décourage pas et se remet à l’ouvrage sur le métier en participant un an plus tard aux Eliminatoires de BELFORT. Il gagne l’épreuve devant son frère PASCAL (un véritable LION).

      Ce résultat leur donne le droit de concourir à nouveau à la grande finale des PRINCE de L’ACCORDEON à NOGENT S/MARNE. C’était en juin 1983. A cette occasion les parents DESMET avaient loué un car pour aller encourager BRUNO sur les bords de la MARNE. Nous étions quelques Pressecagniens à l’accompagner pour aller l’encourager.

      Il a terminé au milieu du tableau. Après les prestations des huit candidats nous avons eu droit à un gala d’accordéon où se produisaient Yvette HORNER, Marcelle AZZOLA, Bruno LORENZONI etc.

      Cette finale qui s’est déroulé devant un public averti a sûrement contribué au démarrage de sa vie professionnelle et à lui ouvrir les portes du SHOW-BIZ.

      En effet, vers la fin 1989, Bruno décroche un contrat dans un cabaret parisien situé dans les anciennes halles, où il se produisait avec un chanteur du nom de JONATHAN KERR, ce dernier avait convié à ce spectacle des producteurs T.V. et parmi eux se trouvait Pascal Sevran...

      Ce fut le déclic pour sa nouvelle carrière, BRUNO et JONATHAN décrochent une TELE dans la fameuse émission « La chance aux CHANSONS » dont Pascal Sevran était le producteur. Peu de temps après celui-ci demande à Bruno d’accompagner chanteuses et chanteurs qui participent à son émission.

      Pascal Sevran vient de se séparer de son chef d’orchestre et c’est comme ça que BRUNO s’est retrouvé aux commandes de la nouvelle formation qui anime la célèbre émission quotidienne. Ce fut le départ d’une longue complicité et d’une belle aventure qui devait durer environ 17 ans et qui s’est terminée provisoirement le 22 décembre 2000.

      Bruno DESMET doit l’épanouissement de sa carrière à Pascal Sevran qui lui a donné en 1985 le pseudonyme de ZINZIN. Bruno possède de grandes qualités morales et suffisamment de talent pour s’adapter à toutes les situations. Il accompagne les plus grands à l’accordéon et au synthétiseur.

      Pascal Sevran a assuré récemment à « ZINZIN » que l’Emission renaîtra prochainement soit sur la 2 ou, sur la 1 ou la 3. A partir de quand ? Tout autant de questions qui restent à élucider, mais en attendant les « fans » de l’émission piaffent d’impatience, dans l’espoir de retrouver des chansons qui ont pour la plupart bercé leur jeunesse.

      Si vous rencontrez « ZINZIN » dans l’agglomération vernonaise ou même à PRESSAGNY n’hésitez pas de dialoguer, il ne manquera pas de vous raconter quelques anecdotes sur sa vie professionnelle.

    Vu sur :  Bruno a vu le jour en même temps que le printemps, le 20 mars 1963 à Vernon.

      Dès l’âge de 7 ans, il pratique le JUDO.

      A côté du Club de sport ou ses parents l’avait inscrit, répétait un groupe d’accordéonistes qui l’été s’installait sur la terrasse du centre à côté de la salle de sport.

      Le virus de l’accordéon le gagne, Bruno trouvait cette musique superbe, et l’attirait à tel point qu’en accord avec son père il changea de salle après avoir troqué son kimono contre un accordéon.

      En 1975, Bruno débarque avec sa famille à Pressagny l’Orgueilleux. Ses parents l’inscrivent à l’école de musique « La Vernonnaise » dirigée par le père du célèbre accordéoniste Maurice LARCANGE.

      Il fréquente l’école communale de Pressagny. Cette année-là M.G. VALAT, directeur de l’école et Mme NIAY institutrice, organisaient en fin d’année scolaire, un charmant spectacle qui précédait la distribution des prix.

      A cette occasion, Bruno et son frère Pascal, également accordéoniste, se produisaient sur scène et déjà laissaient entrevoir un avenir prometteur dans le monde de l’accordéon.

      PRESSAGNY l’ORGUEILLEUX n’oubliera pas l’animation des fêtes patronales organisées par le comité des fêtes et également les veillées du samedi où la participation bénévole des frères DESMET faisait le bonheur des danseurs.

      En 1975, nos anciens lors de leur voyage annuel organisé par le comité des Fêtes avaient pensé d’emmener dans leurs bagages les frères DESMET et leur piano à bretelles afin de créer une ambiance conviviale dans le car qui conduisait le groupe en excursion .

      En 1978, Bruno dirige un orchestre de danse composé de ses deux frères (Pascal et Didier) et sa sœur Sylvie (chanteuse). Toute la famille organisait des bals les samedis soirs dans différentes salles communales voisines. Les parents DESMET servaient de chauffeur pour accompagner leurs rejetons sur les lieux de leurs prestations.

      Par la suite il fréquente l’Ecole de musique de PONTOISE et puis celle de PARIS dirigée par JOE ROSSI et ce jusqu’à l’age de 18 ans.

      En juin 1983, lors de la fête patronale de PRESSAGNY L’ORGUEILLEUX, le comité des fêtes avait organisé un spectacle où se produisait notamment BRUNO sous l’œil attentif de Micheline DAX et de son pianiste Michel FRANTZ qui était les vedettes de ce spectacle organisé en plein air et en présence d’un public nombreux.

      Michel TOURET, animateur sur France Inter avait eu l’idée de lancer « LES PRINCES DE L’ACCORDEON » ; Bruno s’inscrit à PONTOISE pour participer aux éliminatoires d’ILE de France, huit régions étaient en compétition. Notre accordéoniste décroche son billet pour participer à la grande finale qui se déroulait au PAVILLON BALTARD à NOGENT/S/MARNE, en présence des 7 autres finalistes régionaux.

      Cette participation lui a permis de décrocher des contrats, un enregistrement de disque, des interventions sur les chaînes de radio principalement FRANCE-INTER.

      Il a échoué de peu pour décrocher le titre. Notre musicien ne se décourage pas et se remet à l’ouvrage sur le métier en participant un an plus tard aux Eliminatoires de BELFORT. Il gagne l’épreuve devant son frère PASCAL (un véritable LION).

      Ce résultat leur donne le droit de concourir à nouveau à la grande finale des PRINCE de L’ACCORDEON à NOGENT S/MARNE. C’était en juin 1983. A cette occasion les parents DESMET avaient loué un car pour aller encourager BRUNO sur les bords de la MARNE. Nous étions quelques Pressecagniens à l’accompagner pour aller l’encourager.

      Il a terminé au milieu du tableau. Après les prestations des huit candidats nous avons eu droit à un gala d’accordéon où se produisaient Yvette HORNER, Marcelle AZZOLA, Bruno LORENZONI etc.

      Cette finale qui s’est déroulé devant un public averti a sûrement contribué au démarrage de sa vie professionnelle et à lui ouvrir les portes du SHOW-BIZ.

      En effet, vers la fin 1989, Bruno décroche un contrat dans un cabaret parisien situé dans les anciennes halles, où il se produisait avec un chanteur du nom de JONATHAN KERR, ce dernier avait convié à ce spectacle des producteurs T.V. et parmi eux se trouvait Pascal Sevran...

      Ce fut le déclic pour sa nouvelle carrière, BRUNO et JONATHAN décrochent une TELE dans la fameuse émission « La chance aux CHANSONS » dont Pascal Sevran était le producteur. Peu de temps après celui-ci demande à Bruno d’accompagner chanteuses et chanteurs qui participent à son émission.

      Pascal Sevran vient de se séparer de son chef d’orchestre et c’est comme ça que BRUNO s’est retrouvé aux commandes de la nouvelle formation qui anime la célèbre émission quotidienne. Ce fut le départ d’une longue complicité et d’une belle aventure qui devait durer environ 17 ans et qui s’est terminée provisoirement le 22 décembre 2000.

      Bruno DESMET doit l’épanouissement de sa carrière à Pascal Sevran qui lui a donné en 1985 le pseudonyme de ZINZIN. Bruno possède de grandes qualités morales et suffisamment de talent pour s’adapter à toutes les situations. Il accompagne les plus grands à l’accordéon et au synthétiseur.

      Pascal Sevran a assuré récemment à « ZINZIN » que l’Emission renaîtra prochainement soit sur la 2 ou, sur la 1 ou la 3. A partir de quand ? Tout autant de questions qui restent à élucider, mais en attendant les « fans » de l’émission piaffent d’impatience, dans l’espoir de retrouver des chansons qui ont pour la plupart bercé leur jeunesse.

      Si vous rencontrez « ZINZIN » dans l’agglomération vernonaise ou même à PRESSAGNY n’hésitez pas de dialoguer, il ne manquera pas de vous raconter quelques anecdotes sur sa vie professionnelle.

    Vu sur : http://bruno.zinzin.free.fr/


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  • Stéphane COURTOT-RENOUX

    Champion du Monde d'Accordéon

    Quelques mots sur Stéphane COURTOT-RENOUX…

    Quel défi de résumer en quelques lignes le palmarès étonnant de ce jeune artiste… Son style brillant et personnel permet de le reconnaître et de l'accompagner jusqu'au sommet de son art.
    À 7 ans, il joue (par coeur!) son premier opéra « Celui qui dit oui, celui qui dit non » de Brecht, et poursuit avec « La guerre des boutons » ; il n'y a pas de doute, le jeune Stéphane est un véritable phénomène!
    Sélectionné à l'âge de 9 ans dans les « petits prodiges de l'accordéon » par Maurice Larcange, Stéphane se produit sur les scènes les plus prestigieuses de la capitale tels que le Zénith, le palais des congrès, le théâtre du Châtelet, le théâtre de la Bastille, et également de très nombreuses tournées en France et à l'étranger, comme la Suisse, l'Allemagne, l'Espagne, l'Afrique du Sud, Rio de Janeiro, l'Île Saint-Hélène, l'Argentine, la Slovaquie… où il tente les audaces les plus spectaculaires sur son accordéon pour la joie et l'étonnement du public.
    Stéphane a participé à de nombreuses émissions de télévision : « Sur un air d'accordéon » de Michel Pruvot, « Star 90 » de Michel Drucker, « Le grand échiquier » de Jacques Chancel, « La chance aux chansons » et « Chanter la vie » de Pascal Sevran , ou encore, « Le journal de TF1 », « Confidences de nacre », « Soufflet c'est jouer », « Attention à la marche » avec Jean-Luc Reichmann… Aujourd'hui, il ne compte plus ses passages sur scène et sur le petit écran.


    Musicien complet, il ajoute de nouvelles cordes à son arc : musique de chambre, jazz, musique électronique, il pratique également l'orgue liturgique, tout le passionne, il s'adonne même à la composition et a déjà enregistré plusieurs cassettes, C.D. et vidéos.
    Il a accumulé les diplômes les plus valorisants : Licence de Solfège et d'orgue liturgique au CNR de Besançon, vainqueur du « Grand prix France 3 » de l'émission
    « Sur un air d'accordéon », et surtout, Stéphane est le vainqueur, en 1996, du Trophée Mondial d'accordéon à Faro au Portugal, qui lui donne le droit de porter le titre de Champion du Monde, officiellement reconnu par la Confédération Mondiale de l'Accordéon. Il a obtenu également plusieurs prix de la SACEM dont le prix « Francis Baxter », la médaille de l'Assemblée Nationale, celle du Sénat, et celle de la ville de Vincennes.
    Malgré son palmarès, Stéphane reste modeste, il est avant tout un amoureux de l'accordéon qui, selon lui, marie aussi bien les styles, les classes, les peuples et les générations.
    L'accordéon restant l'instrument de la fête, Stéphane a décidé de s'entourer de musiciens de talent pour monter son propre orchestre musette et variétés avec lequel il parcourt la France depuis 1997; il assure donc la relève, avec brio, des plus grands noms de l'accordéon.
    On se laisse emporter par cet acrobate de la note, ce magicien du son, dont la virtuosité ne doit pas faire oublier une splendide gamme d'émotions.

    Vidéo de Stéphane : http://pros.orange.fr/courtot-renoux/Vid%8eos%20Pages%20contenu/Vesoul%20contenu.html

    voir son site : http://pros.orange.fr/courtot-renoux/Page%20Vid%8eo%20CHOIX.html


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