• Clin d'oeil à MAGALIE, La yodleuse,

    (avec qui j'ai partagé la scène lors de l'auberge du cheval blanc à Aix les Bains en juillet2007) :

    Si Heidi des montagnes devait rencontrer sa cousine germaine, ce serait Magalie.
    Jusque là vous suivez ?
    Dans son village des Alpes , du Grand Bornand,Magalie la yodleuse,bercée par le son des cloches des troupeaux et les chansons traditionnelles fait des vocalises.En effet ,elle s’est découvert un don peu commun, elle yodle à la manière des bergers Suisses et des montagnards tyroliens,elle s’accapare un répertoire qui résonne jusqu’aux contreforts des Aravis. C’est donc de son village que Magalie se joue d’un style très particulier qui lui ouvre les portes du succès.


    Repéré tout d’abord par la production de la chance aux chansons,elle montre son talent aux téléspectateurs. Viendra ensuite plusieurs émissions TV pour finir à se retrouver sur M6 dans l’émission un incroyable talent ou elle finira en demie finale.

    Dans un élan de générosité,Magalie pratique aussi l’ accordéon. Alors la voix mêlée aux efforts du soufflet résonne de plus belle.Si Magalie anime de nombreuses fêtes savoyardes,galas d’accordéons,soirées....,elle sait se faire remarquer dans de multiples répertoires,d’ailleurs pour sa première opérette elle fait une excellente prestation au Capitol de Toulouse dans l’auberge du cheval blanc.

    Magalie , la Yodleuse des Aravis à désormais entamé sa lente transhumance vers le succès.

      Son site : http://www.chanteusetyrolienne.com/accueil.html

    Origine du YODLE :

    Le yodle est une technique de chant particulière, où l’on passe sans arrêt des notes graves, dites «de poitrine», aux notes aiguës, dites «de tête» (ou «voix de fausset»). Ce n’est pas du tout simple et il y faut beaucoup d’entraînement! Une autre caractéristique du yodle est constituée par des séquences de syllabes du genre «ho-<wbr>la-<wbr>da-<wbr>ï-<wbr>ti-<wbr>yo», qui n’ont pas de sens propre. La voix suraiguë s’entend de très loin. Le but initial du yodle était en effet de communiquer à longue distance, et c’est ainsi que s’appelaient autrefois les bergers et les bûcherons. Dans les pays alpins, le yodle a une longue histoire, et pas seulement en Suisse: en Allemagne, on parle d’Almschrei (ou Almschroa), en Autriche de Wullaöza, Almer et Dudler. Les Pygmées africains et les Inuit (Esquimaux) ont également développé des formes de communication qui ressemblent au yodle – tout comme certaines peuplades du Caucase, de Chine, de Thaïlande, du Cambodge, d’Espagne, de Suède, de Pologne et de Roumanie. En Suisse, l’ancien yodle est intégré la plupart du temps dans une chanson populaire. Ces chansons ont vu le jour il y a 150 ans, à l’époque où les villes grandissaient et que l’horizon se remplissait de cheminées d’usine. De nombreuses personnes regrettaient alors la campagne et cherchaient refuge dans la musique et les danses populaires.

    De nos jours, la musique populaire suisse n’est qu’un genre parmi d’autres. Beaucoup de Suisses et Suissesses, surtout parmi les jeunes, n’aiment pas du tout ce qu’ils appellent le Hudigäägeler, et très peu d’entre eux sont capables de yodler.

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