• Emile Carrara

    Emile CARRARA (1915-1973)

    Jeune prodige de l'accordéon

    Il naît à Paris le 2 août 1915 dans une famille de musiciens italiens immigrée au XIX s. « Milo », surnom familier qui ne le quittera pas, se passionne très tôt pour l'accordéon et démontre très vite ses talents dès son plus jeune âge. A 9 ans, lors du bal du 14 juillet, aux Abattoirs de La Villette , il monte alors sur les planches. Il passe souvent en attraction au populaire dancing Le Tourbillon dont son frère aîné, Albert, créateur de l'établissement, est l'accordéoniste attitré.

    Il s'y produit tous les grands accordéonistes, des chanteurs qui se feront remarquer comme Edith Piaf, Rina Ketti et Jane Chacun. Simone Réal y chantera jusqu'en 1968, année, hélas ! de la fermeture de l'établissement.

    Le jeune Emile, vers l'âge de 6 ans, interrompt l'école, suite à un accident grave à la cheville qui le laissera handicapé toute sa vie. Volontaire et courageux, il entreprend des études musicales sérieuses à l'aide de solfèges et de traités d'harmonie. Il bénéficiera de l'attention de Casimir Cola, un professeur d'accordéon très réputé. Il passe son temps libre à jouer de l'accordéon, seul, dans la cave à bouteilles du Tourbillon, entre-deux attractions ; situation qui sera immortalisée par un remarquable dessin d'Uderzo.

    Le jeune Milo connaitra les secrets de la musique avant de savoir lire et écrire. Dès les années 30, à tout juste 15 ans, il se produit dans de nombreux établissements de Paris : au Boléro, dans des dancings, des brasseries... Son jeu sensible et élégant est apprécié et remarqué, il poursuit aussi l'idée de son grand frère Albert Carrara : mettre un véritable orchestre autour de l'accordéon. A cette époque, l'accordéon est plutôt un instrument solo, parfois accompagné d'un banjo, il accompagne aussi les chanteurs de rues. Emile Carrara intègre l'accordéon dans un orchestre avec piano, contrebasse, batterie, guitare, violon, saxo, clarinette…dont il écrit les orchestrations. C'est l'époque du Swing et du Fox-trot , Paris reçoit les jazzmen du monde entiers, c'est encore un petit monde qui se retrouve très souvent. La musique se croise et s'échange, les musiciens passent aisément du style Tango au Swing. C'est ainsi qu'Emile Carrara commence la Tournée Germaine Béria Galo . En 1933 jusqu'en 1935, il devient le Chef d'Orchestre du bal du Moulin Rouge, à Montmartre, et son Directeur Musical. Puis les établissements célèbres se succèdent : La Coupole , toujours à Montmartre, l'Eldorado, les Casinos et les Grands Hôtels ; et enfin, la consécration : Maxim's, rue Royale, l'établissement le plus chic de Paris, fréquenté alors par Edouard VIII, Roi d'Angleterre.

    Grace à lui, l'accordéon acquière ses plus belles lettres de noblesse. Son style personnel, la richesse de sa musique nuancée et variée et son caractère souriant font de lui l'accordéoniste le plus sympathique de l'époque. Il est surnommé Le Poète de l'Accordéon pour la qualité de ses harmonies et la sensibilité de sa musique. Il accompagne sur scène les plus grandes vedettes du Music Hall. Il tourne également dans quelques films comme La Figure de Proue, Boîte de Nuit (avec Georges Marchal) et Adieu les Copains. Il se lie d'amitiés avec Emile Prud'homme, Gus Viseur et Tony Murena, partageant avec eux la passion pour le jazz et la musique américaine. Les Disques Pathé l'engagent en 1941. Emile Carrara échappe à la Mobilisation de 1939 en raison de son handicap physique. Malgré l'occupation allemande, ses disques comptent parmi les meilleurs du genre Swing à l'accordéon avec son quartette. Les bals sont interdits, il se produit dans les cinémas et cabarets parisiens. Il a de grands musiciens pour l'accompagner : Sigismond Beck à la contrebasse, Pierre Fouad à la Batterie et Charlie Lewis au piano. D'ailleurs, l'entrée en guerre des Etats-Unis remet en cause la présence de citoyens américains en Europe occupée. C'est alors que, pour passer inaperçu, Charlie Lewis, grâce à la complicité de l'épouse d'Emile Carrara, obtient de faux papiers pour franciser son nom en Charles Louis ! Emile dédiera un Tango à son ami Charlie qui sera joué au nez et à la barbe des allemands : Mascarada !

    Des œuvres populaires

    La valse fait partie intégrante du vaste répertoire d'Emile Carrara. Il en compose de magnifiques dont Les Barbeaux de Saint-Jean , devenu Mon Costaud de Saint-Jean créé par Jane Chacun, la Reine du Musette . Mais la chanson n'accroche pas, peut-être les paroles sont-elles jugées trop populaires ? Mais Emile Carrara et Léon Agel, l'auteur des paroles, ne baissent pas les bras. Ce dernier, en effet, est un éditeur et parolier de la Porte Saint Martin, alors quartier des éditeurs et marchands d'instruments de variétés qui règne sur le monde de l'accordéon de cette époque. Il modifie les paroles et Emile Carrara le titre pour Mon Amant de Saint-Jean et la dédie à sa fiancée pour marquer leur promesse faite dans une coquette auberge de Saint-aux-Bois, dans la Forêt de Compiègne. Lucienne Delyle, dont la réputation se répand, accepte de la créer. C'est immédiatement un succès. La chanson est diffusée sur Radio Paris et plusieurs stations de province, en dépit de la censure allemande, mais il n'y a aucune parole subversive dans le texte…Mon Amant de Saint-Jean deviendra l'un des plus grands succès de la chanson française du XXème s avec sa glorieuse carrière : reprise en leitmotiv du film Le Dernier Métro, de François Truffaut et vingt ans plus tard par Patrick Bruel.

    Parmi ses succès : Tu m'as Menti (créé par Léo Marjane), le P'tit Bal de la Rue d'Lappe. Damia chantera Ma Rue et On Danse à la Villette , plus tard, avec Bourvil : Mam'zell Bigoudi. Pour orchestre et accordéon : Concerto de Paris, Vent d'Automne, Volubilis, Promenade, Valse Intermezzo, Czardas Sérénade…au total, il écrit plus de cinq cents œuvres musicales, une méthode d'accordéon qui porte toujours son nom, et une méthode de bandonéon !

    En 1948, Emile Carrara fonde Le Club de l'Accordéon avec ses grands amis Emile Prud'homme, Tony Murena et Gus Viseur. Ensemble, ils créent l'émission Radio 48 qui passe chaque jour à la radio et créent les premiers jeux radiophoniques avec les auditeurs. Le Club de l'Accordéon se produit dans les cinémas et les grands lieux de bals.

    En 1951, il ouvre un magasin de musique dans le Faubourg Saint-Martin, quartier de prédilection de la musique de variété et du gratin de l'accordéon. Emile Carrara devient l'éditeur de ses propres œuvres et représentant de la maison Hohner avec laquelle il met au point de nouveaux modèles d'accordéons.

    Le succès ne le quittera plus, entre tournées internationales (Italie, New York, Afrique) et nationales (Tournées Fernand Laly, Tour de France, Ciné Monde) enregistrements, émissions et l'animation de grands bals populaires jusqu'à sa disparition prématurée le 11 mars 1973.

    Vu sur : http://www.accordeon-edition.com/biographie.htm


    3 commentaires

  • Tony Murena                                    
    Fête De Musette
    accordéoniste (1916-1970)

    "Murena s’était donc rapidement affirmé comme un musicien d’exception, accordéoniste virtuose doublé d’un excellent bandonéoniste. Le fait qu’il consacra beaucoup de temps n’est peut-être pas étranger à la finesse de son jeu. Il possédait en outre un phrasé d’une rare élegance et l’on comprend aisément qu’il fut très tôt attiré par le jazz (en 1941, il rentra au Hot Club de France)."


    Un tout jeune émigrant...
    Tony Murena est né en Italie en 1916.
    En 1923, ses parents émigrent en France, comme de nombreux italiens. La famille s'installe à Nogent sur Marne. Il commence à "faire les bals" à l'âge de 9 ans, après que son oncle lui ait offert un accordéon chromatique. "Lancé" par son cousin Louis Ferrari, il débute rapidement les cabarets (Le Chantilly, L'Ange Rouge) et les music-halls.

    ...et surdoué !
    1932 : il se met au bandonéon et commence à jouer dans des formations de tango à la mode. Avec son quintette, il est entre autre le second accordéoniste du Balajo et demande à
    Jo Privat de le remplacer. Il joue à La Silhouette, à La Boule Noire, à La Java, au Pré Catelan et au Ciro's. Matelo Ferret est souvent son accompagnateur.

    Une carrière internationale
    Pendant la guerre, Murena est contacté par Glenn Miller pour rejoindre son orchestre ; la mort du tromboniste en 1944 empêchera la réalisation du projet.
    1947 : il joue au Cambodge devant le roi Norodom Sihanouk, lui même accordéoniste. Il se produit en Amérique du Sud, en Italie, en Allemagne, en Suisse.
    1949 : il achète un dancing rue de Courcelles, Le Mirliton où viendront parfois jammer
    Stéphane Grappelli et Django Reinhardt.
    1950 : il rencontre Astor Piazolla aux Etats-Unis.

    Concessions alimentaires
    1958 : fonde l'Orchestre Musette de Radio-Luxembourg avec
    Marcel Azzola, André Verchuren et Louis Ledrich qui accompagne des artistes de variété. Il anime également l'émission de télévision 36 Chandelles.
    Par la suite, il cédera comme beaucoup d'autres accordéonistes à la mode du musette "populaire" et commercial. Il faut bien vivre...
    Il s'éteint en 1970. On notera qu'il a joué avec de nombreux guitaristes :
    Django Reinhardt, Sarane Ferret, Matelo Ferret, Henri Crolla, Didi Duprat. Grand styliste de l'accordéon, au même titre que Gus Viseur ou que Jo Privat, on lui doit quelques chefs d'oeuvre comme Passion ou Indifférence (cosignée par Joseph Colombo).

    Source :
    François Billard &
    Didier Roussin, Histoires de l'accordéon, Climat-INA, 1991


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    C'est au mois de décembre 1978, que le Limousin et l'Auvergne apprenaient avec stupeur la disparition, suite à un arrêt cardiaque de Jean SEGUREL, Chevalier de la Légion d'honneur (promu par le Général DE GAULLE en 1968), Sociétaire définitif de la SACEM, dans sa maison de Chaumeil en Corrèze, petit mais joli village situé au cœur du Massif des Monédières, pays qui vit naître les plus grands troubadours du Moyen-age et qu'il rendit célèbre par ses chansons surtout par la fameuse course cycliste du "Bol d'Or des Monédières" qu'il avait créée en 1952. Ce défenseur du folklore du Limousin et de l'Auvergne venait d'avoir soixante-dix ans.

    Jean SEGUREL était l'un des plus célèbres et populaires accordéonistes, compositeur, chef d'orchestre, dix fois millionnaire du disque, auteur de plus de six-cents chansons, dont la plus célèbre crée en 1936 "Bruyères Corréziennes" inspirée à Jean SEGUREL par son parolier Jean LEYMARIE par la bruyère particulièrement belle et fleurie sur les flancs des Monédières. Cette chanson a fait le tour du monde et dont il enregistra six versions différentes sur disques tout au long de sa carrière. Celle datant de 1945 et enregistrée sur disques "Odéon" fut tiré à plus de 600 000 exemplaires, un record pour l'époque. 

     

    Il est né le 13 octobre 1908 à Chaumeil, fils de paysans corréziens qui, pour arrondir leurs quelques revenus avaient ouvert à Chaumeil un café-auberge. Très jeune, Jean-Baptiste SEGUREL, que l'on surnommait familièrement "Baptistou" montra des dispositions pour la musique, ayant lui même confectionné un violon. Mais il connut sa plus grande joie lorsque son père lui donna vingt francs pour s'en acheter un vrai à Tulle. Il put alors accompagner ce dernier pour faire danser les gens du pays dans les bals et foires de la région. Le jeune "Baptistou" découvrit alors un instrument de musique qui était à lui seul un véritable orchestre "l'accordéon".A son retour du service militaire en 1929, ayant décidé de devenir accordéoniste, Jean SEGUREL fut remarqué par les trois frères "Maugein".

    Il entama sa carrière de musicien en allant jouer dans des bals corréziens les jours de foire, puis dans les mariages, mais le plus souvent tout seul, la grosse caisse au pied. Dans les années 30, avec deux amis instituteurs, Jean LEYMARIE et Roger FAURE, il monta une petite formation qui allait connaître très vite le succès : Les "Troubadours Corréziens".Comme les auvergnats, beaucoup de corréziens s'étaient expatriés à Paris dès les années vingt. Parmi eux, le couple Gervais et Antonine GOURSOLAS, originaires de Saint-Augustin et fondateurs du groupe folklorique "Les chanteurs et Danseurs Limousins de Paris". Il présentèrent Jean SEGUREL à Martin CAYLA, alors pionnier du folklore du massif-central dans la région parisienne et qui avait fondé sa propre maison de disque "Le Soleil". 

     

    C'est ainsi qu'en 1931, Jean SEGUREL grava son premier 78 tours, entamant ainsi une carrière discographique exceptionnelle qui ne devait s'achever que le 23 décembre 1978 date où il enregistra son dernier 33 tours, juste six jours avant sa mort. Ayant participé à l'exposition Internationale de Paris en 1937 au pavillon du Limousin, Jean SEGUREL fut sollicité par les Disques "Pathé", pour enregistrer sur de nouveaux disques ses compositions et des danses du folklore limousin. En 1939 "Polydor" lui demande de graver quatre nouveaux morceaux, mais un seul fut édité au printemps, car la guerre arriva en septembre et la firme étant Allemande fut mise sous séquestre.  

     

    Jean SEGUREL et Robert MONEDIERE

    Les trois autres disques ne furent fabriqués qu'en épreuves, mais jamais commercialisés, même pendant la période de l'occupation, les nazis ayant réinstallé la firme "Polydor" française.

    Aussitôt démobilisé en 1940, Jean SEGUREL voulut reprendre son accordéon. Seulement, même en zone libre, le Gouvernement de Vichy avait interdit les bals tout en tolérant les représentations théâtrales, encourageant même les manifestations folkloriques. Jean SEGUREL put alors remonter une petite troupe composée d'artistes réfugiés en Corrèze, dont certains étaient connus comme les fantaisistes PERRIN, MOURIER, GOUDARD et Pierre DORIS et les accordéonistes Jean PREZ et Édouard DULEU que Jean SEGUREL hébergeait chez lui à Chaumeil. C'est ainsi que les nouveaux "Troubadours Corréziens" sillonnèrent pendant près de quatre ans le Limousin, l'Auvergne, et le Quercy. 

     

    Jean SEGUREL à Radio Toulouse en 1942

    La troupe se déplaçait à pied, à bicyclette, par le train ou dans une voiture à gazogène. Lorsque la libération arriva, en août 1944, Jean SEGUREL chercha de nouveaux partenaires pour remonter cette fois un véritable orchestre. Ce fut le déclic qui le mena au sommet de sa popularité. Engageant son compatriote l'accordéoniste Robert MONEDIERE, puis des musiciens comme Max DAUMONT, les chanteurs Roger VINCENT et, plus tard, André VAR, Jack ERHARD et Jo SONY, les "Troubadours Corréziens" animèrent bals et galas d'accordéons six jours sur sept pendant près de vingt-cinq ans. Jean SEGUREL préférait jouer dans de petites localités plutôt que des grandes villes, le plus souvent dans des arrière-salles  de café ou sur des parquets montés lors des fêtes votives.  

     

    La place manquait mais, sa réputation aidant, une foule considérable allait s'y entasser afin d'essayer de danser dans des cohues indescriptibles. Malgré que la vague "yé-yé" des années 60 ait quelque peu entamé l'audience de l'accordéon, Jean SEGUREL continua à séduire les foules. Toujours entouré des meilleurs musiciens professionnels, il enregistra d'innombrables disques qui atteignirent en 1960 le chiffre d'un million d'exemplaires Les disques "Odéon" le récompensèrent en lui attribuant son premier disque d'or. La "C.B.S" ayant repris le catalogue en 1963 lui remit son sixième disque d'or en 1972. On estime aujourd'hui, que Jean SEGUREL a totalisé la vente d'au moins une quinzaine de millions de disques vinyles, CD et cassettes confondus. A Paris, le seul nom de SEGUREL attirait chaque année au traditionnel bal des corréziens au Palais de la Mutualité pas moins de 5000 personnes, et, en 1963, la célèbre nuit des auvergnats de Paris (la Nuit Arverne) à la Porte de Versailles battit tous les records avec 13 000 entrées.

     

    Pendant sa jeunesse, Jean SEGUREL avait été un passionné de cyclisme, disputant même quelques courses locales qu'il gagna. Dans son for intérieur, il caressait l'idée d'organiser un jour une grande compétition sportive dans les Monédières, où il invitera à Chaumeil les plus grands champions. Grâce à ses relations avec le monde du cyclisme, le premier "Bol d'Or des Monédières" eut lieu le jeudi 7 août 1952. Ce fut ROBIC, vainqueur du Tour de France, qui l'emporta. Quinze autres "Bols d'Or" allaient suivre, attirant à Chaumeil une foule évaluée chaque année à plus de 60 000 personnes et cela jusqu'en 1967, date où Jean SEGUREL prit sa retraite de Chef d'Orchestre. 

    En quinze ans, de COPPI à POULIDOR, en passant par GEMINIANI, BOBET, BAHAMONTES, et ANQUETIL, tous les cracks du vélo coururent à Chaumeil, payés par Jean SEGUREL qui finançait entièrement la course de ses propres deniers. Son fils Alain a repris le flambeau à la tête du "Club Sportif des Monédières" en relançant le "Bol d'Or" dès 1982 à Chaumeil. Trois Tours de France sont passés dans les Monédières : en 1987 avec l'arrivée de l'étape Poitiers-Chaumeil au sommet des Monédières en 1998 avec la 7ème étape contre la montre et en 2001 avec arrivée d'étape à Sarran, fief du Président de la République Jacques CHIRAC.

    Jean SEGUREL et Robert  MONEDIERE

    Bien qu'il ne fut pas un grand virtuose, Jean SEGUREL a toujours été considéré comme l'une des grandes vedettes nationales de l'accordéon. Il a sorti de l'oubli nombre de chansons et danses folkloriques du Limousin. Son style si particulier et la sonorité de ses accordéons "Maugein" l'ont différencié de tous les autres accordéonistes célèbres. Parmi ses plus grands succès, figurent désormais des classique de l'accordéon. 

    "Bruyères Corréziennes", "Oh! Maria", "La marche des célibataires", "Le pays des mille sources", "Retour aux champs", "Marie des bruyères", "Dans le grand cantou", "Nostalgie de son pays", etc... en sont les principaux.

    Jean SEGUREL est désormais entré dans la légende et son extraordinaire popularité en a fait sans doute l'accordéoniste n°1, dont la musique est encore jouée dans toute la France et même à l'étranger.

    vu sur : http://perso.orange.fr/mdcn/segurel.htm


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