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Par accordeoniste le 18 Novembre 2006 à 10:07
L'harmonica est un instrument de musique à vent fonctionnant sur le même principe que l'accordéon : des anches métalliques de taille et de poids uniques, produisent des sons en vibrant au passage de l'air (aspiré ou soufflé).
D'une tessiture normale de trois octaves, il se décline en trois grandes familles :
- l'harmonica diatonique simple ;
- l'harmonica diatonique double ;
- l'harmonica chromatique.
Méthodes pour jouer
Former un O avec vos lévres ( comme lorque vous sifflez ) afin de pouvoir jouer chaque note indépendament.
Types d'harmonica
Il en existe de multiples, étant donné que chaque choix d'accordages, de matériaux pour les construire, de tailles, les distinguent les uns des autres. On peut néanmoins diviser la population des harmonicas en 5 grandes familles :
1) Les diatoniques à lames simples (avec des choix d'accordages multiples : Richter, semi diminué, etc ...)
2) Les diatoniques trémolos ou lames doubles (accordés à l'octave).
3) Les chromatiques à tirettes ou non.
4) Les basses (qui sont chromatiques) joués en soufflé uniquement.
5) Les chords ou polyphonias, harmonicas d'accompagnement jouant des accords uniquement.
L'harmonica diatonique simple
Également appelé système Richter (du nom du concepteur de son accordage particulier), c'est l'harmonica traditionnel (du moins en Occident), car c'est l'instrument le moins volumineux (10 cm de long), donc facilement transportable, convenant aux débutants, bon marché, et qui permet de jouer de nombreux styles musicaux (folklore, blues-rock, country, jazz) grâce à ses nombreuses techniques.
Exemple de prix : celui de la photo est un Hohner « Marine Band ». C'est un des harmonicas diatoniques les plus utilisés, notamment par de nombreux bluesmen (Sonny Boy Williamson ou John Mayall, pour ne citer qu'eux), et il coûte environ 20-25 euros.
Si on prend pour exemple l'harmonica en tonalité C (accordé en do majeur), la répartition des notes est la suivante:
trou numéro 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 soufflé do mi sol do mi sol do mi sol do aspiré ré sol si ré fa la si ré fa la Pour les autres tonalités majeures, il suffit de remplacer le do du tableau ci-dessus par la nouvelle tonique et de reproduire l'intervalle entre chaque note.
On aura remarqué qu'il y a la même note sur le 2e trou aspiré et le 3e soufflé. Ce n'est pas une faute de frappe : cela permet d'avoir à la fois l'accord majeur de la tonique (en partant du trou 1, 4 ou 7 soufflé, sinon l'accord est renversé), l'accord mineur de la seconde (trous 4-5-6 aspirés) et l'accord majeur7 de la quinte (2-3-4-5 aspiré). Cet accordage particulier en a fait un instrument idéalement adapté à la musique Blues.
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Par accordeoniste le 11 Novembre 2006 à 12:42
L'accordéon dit chromatique nait des divers perfectionnements apportés à l'accordion au cours du XIXème siècle. Parmi ceux-ci : les registres (mise en vibration de plusieurs anches pour une seule touche enfoncée), ce qui onnera naissance au fameux registre musette (à l'époque dû au fait que l'accordéon n'était pas sonorisé et que les musiciens de bals se devaient d'avoir une sonorité la plus clinquante possible pour pallier le manque de puissance).
L'accordéon chromatique, l'instrument qui anime aujourd'hui encore les bals populaires, se développe dans le premier quart du XXème siècle.
Il se distingue de son ancêtre diatonique par les caractéristiques suivantes :
- Adoption du principe "une touche=un son" : une touche fait entendre la même note que l'on ouvre ou referme son soufflet.
- La disposition des notes ne change pas selon le modèle.
- Amélioration du clavier gauche d'accompagnement (à basses composées) offrant, grâce à la mise au point d'une astucieuse mécanique, un maximum d'accords préparés à partir d'un minimum d'anches, ce qui permet de jouer dans toutes les tonalités.
C'est cet instrument qui donnera la gloire et la pérennité à l'accordéon grâce au Musette (nom masculin ! la musette indique en effet une sorte de cornemuse que l'accordéon supplanta dans les bals auvergnats vers 1905). Les vedettes historiques se nomment Emile Vacher, Charles Peguri, puis Adolphe Deprince, Victor Marceau, Médard Ferrero : l'instrument vit son âge d'or. Après la seconde Guerre Mondiale apparaissent les accordéonistes qui ont le plus contribués à donner au genre ses lettres de noblesse : Gus Viseur, André Astier, Joss Baselli, Joe Rossi, Jo Privat, Marcel Azzolla ... Depuis une quinzaine d'année, nous assistons à l'éclosion d'une nouvelle génération (qui va de paire avec le renouveau de l'instrument) : Richard Galliano (photo ci-contre), bien sûr, mais également Francis Varis, Daniel Collin, Eric Bouvelle, Dominique Emorine, Jérôme Richard...
vu sur : http://membres.lycos.fr/accordeon/junior/comprendre/chromatique2.html
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Par accordeoniste le 2 Novembre 2006 à 20:06
Inventé par Heinrich BAND (à qui il doit son nom) à la fin des années 1840, le bandonéon procède essentiellement du concertina, dont il représente une version améliorée. Son étendue est importante et aucun clavier ne comporte d'accord préparé, comme l'accordéon.
Le timbre si particulier de cet instrument provient de la forme des anches et du registre utilisant simultanément deux lamelles (2 sons) accordées à l'octave pour une même touche.
Le bandonéon commence sa carrière dans les temples protestants allemands, démunis d'orgues, pour la poursuivre en Argentine, où il devient, grâce à la maniabilité de son soufflet et sa grande expressivité, l'instrument privilégié du tango.
Citons parmi les bandonéonistes de légendes : Arolas, Federico, Laurenz ... mais n'oublions pas les fins musiciens qui ont dernièrement contribué à la renaissance du tango : Astor Piazzolla, Cesare Stroccio, Juan-Jose Mosalini ...
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Par accordeoniste le 1 Novembre 2006 à 10:28
A la société des Accordéonistes aixois nous utilisons des accordéons chromatiques, mais il existe aussi des accordéon diatonique. alors qu'est-ce que c'est exactement ?
L'accordéon diatonique est un accordéon qui possède une organisation proche de l'harmonica diatonique cest-à-dire organisée suivant une ou plusieurs gammes diatoniques, suivant une logique dite bi-sonore: on n'obtient pas le même son lorsque l'on pousse ou que l'on tire, mais ces deux nuances, bi-sonore et diatonique sont la plupart du temps confondues, de sorte que certains modèles sont appelés diatoniques alors qu'il ne le sont à proprement parler pas (certains modèles à trois rangées ou à deux rangées et demi).
Origine :De nombreux modèles existent, et ont été transformés selon les besoins des musiciens au cours de l'histoire . Un modèle est devenu référence de facto. Il est à deux rangées et a été popularisé et standardisé dans les années 70 par la maison Höhner qui a fabriqué des accordéons (modèle 2915) de façon industrielle en établissant une norme. Cette norme spécifie d'avoir 2 rangées à la main droite et 8 basses. Chaque rangée est une gamme diatonique. On définit par là le modèle : exemple un sol-do la première rangée est la gamme diatonique de sol et la deuxième rangée est la gamme de do. Mais d'autres modèles peuvent comporter d'autres tonalités, comme la-ré, do-fa ou si-do.
Certains modèles comportent trois ou quatre rangées, ce qui permet d'avoir de nouvelles notes, en particulier des demis-tons, qui sont quasiment absents des deux premières rangées ; les rangées supplémentaires ne sont pas standardisées : ces rangées sont propres à chaque accordéon suivant les demandes du joueur. Le terme bisonore serait plus adapté que diatonique en effet sur certains claviers la disposition des touches sur une rangée n'est plus diatonique.
Technique de jeu
On distingue deux façons de jouer : le tiré-poussé qui donne un jeu très saccadé et le jeu croisé qui permet de lier davantage les notes.
Concernant la main gauche (qui comporte le plus souvent 8 ou 12 basses), celle-ci accompagne la main droite avec un jeu de basses (une note fondamentale) et d'accords (une note fondamentale avec sa tierce et sa quinte), bien qu'avec l'arrivée des claviers main gauche à 18 basses, le jeu a tendance à s'éloigner un peu plus du simple accompagnement pour prendre un place plus importante.Utilisation de l'instrument
La pratique de cet instrument est très répandue dans le milieu « folk » et offre des musiques très diverses (musique auvergnate, bretonne, italienne, irlandaise, landaise,Suisse etc.). Hors d'Europe on le retrouve notamment au Cap-Vert et dans l'Océan indien (Madagascar, île Rodrigues). On peut citer également la musique cajun, l'instrument utilisé comporte en principe une seule rangée et dispose de plus de registres.
Article vu sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord%C3%A9on_diatonique
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